Nucléaire : l’exception française

Après la vidéo d’une fuite à Fukushima, les ennuis de dame Lauvergeon, les dernières nouvelles concernant le nucléaire français ne sont pas bonnes. La cour des comptes, puis la commission parlementaire pourtant présidée par un député socialiste, donc au-dessus de tout soupçon, de donner ses avis pour le moins très négatifs sur le sujet. Démantèlement des centrales sous évalué, surcoût de l’EPR en construction à Flamanville, sous estimation du prix de l’électricité ainsi produit (hausse de 20 % déjà ces trois dernières années), mise en cause de la sûreté nucléaire avec la prolongation de la durée de vie des centrales (50 ans demande le PDG d’EDF), … N’en jetez plus ! Ah vivement la transition énergétique à laquelle le ministre sortant Philippe Martin ne croyait pas et que Ségolène Royal nous vend … du vent. Même les écologistes ont fini par quitter le gouvernement quand ils ont compris qu’il n’y aurait aucune avancée en la matière. Le parti de gauche a un projet qui tient dans son titre : l’ecosocialisme. Et pour ce qui est de la question du nucléaire, le Front de gauche est très clair : un référendum permettrait un réel débat, et redonnerait au peuple sa souveraineté. À lui de décider !