Du nom d’un roi pour une école de la République, l’école publique Henri IV veut jouir du prestige de son aînée parisienne. La directrice de la maternelle, Céline Prier, est complaisamment interviewée dans une surprenante double page confinant au panégyrique, dans l’organe officiel de la municipalité UMP chartraine (Votre ville N°135, juin 2014). Où l’on apprend que « le béton est écolo », que les yeux de Céline Prier sont de couleur « bleu lapis-lazuli » dans un pur style presse « people », que la syndicaliste a « construit le projet Henri IV avec Karine Dorange, l’adjointe à l’enseignement », que les enfants de moins de trois ans ont toujours été accueillis dans cet établissement scolaire contrairement à ce que prétend le chapô racoleur de l’article. Si l’on en doutait encore, l’on se trouve bien devant un organe de propagande municipale allant jusqu’à déclamer « que l’urbanisme peut jouer un rôle important dans l’égalité des chances », sans le démontrer !
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1 Commentaire
mechouar
15 juillet 2014 à 22 h 19 min (UTC 1) Lier vers ce commentaire
Pourtant lors de sa construction et dans ses premières années de fonctionnement, cette école avait été surnommée « prison break » par les élèves et par leurs familles.
À l’origine, le concept de base de Prison Break c’est qu’un homme s’emprisonne délibérément dans une prison afin d’organiser son évasion.
Est-ce que la construction de cette école aura permis à ses élèves de s’en sortir ? à voir !