En ces heures de commémoration de la libération de Paris le 25 août 1944, à une semaine de la reprise scolaire et à l’occasion de la première rentrée avec le décret sur les rythmes scolaires de Vallaud-Belkacem qui ne devrait plus tarder, après celui de Peillon et de Hamon, il était temps de rentrer aussi de vacances pour commenter la façon dont se fera la rentrée scolaire dans la cacophonie à Chartres.
En effet, le maire de Chartres avait, avant les municipales qu’il a remporté haut la main dès le premier tour, mené, à l’aide de son adjointe déléguée à l’enseignement, une pseudo concertation des familles et des enseignants du primaire afin d’organiser l’école maternelle et élémentaire dans notre bonne ville. Une enveloppe de 500 000 € était débloquée par la municipalité afin que les élèves accédent aux activités péri scolaires toutes les après-midis de 15h à 16h30 visiblement gratuitement quatre jours par semaine, le mercredi matin redevenant scolarisé.
Prétextant le décret Hamon du nouveau (enfin plus maintenant ) ministre de l’éducation nationale, nommé après les élections municipales, le maire de Chartres décide de revenir sur ce qui avait été décidé « concerté », en regroupant les activités le vendredi après-midi et qui, par la même occasion deviennent payantes pour les familles. Quid des 500 000 € annoncés ?
Au contraire la mairie entend bien faire payer doublement.
1. en rendant les activités payantes on l’a vu
2. mais aussi en récupérant les postes d’éducateurs sportifs que la ville mettait jusqu’alors à disposition pour toutes les classes de cycle 3 (CE2, CM1, CM2) de Chartres. Dès la rentrée 2014, tous les élèves de CM1 et CM2 de la ville n’auront pas la chance de bénéficier des compétences et expériences des animateurs territoriaux.
Maintenant on attend le décret Vallaud-Belkacem pour le troisième revirement de la municipalité chartraine.
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