On se demandait par bravade quand les spéculateurs parviendraient à nous faire payer l’air que nous respirons. On n’en est peut-être plus très loin. Avec ce documentaire de Sandrine Feydel (à qui l’on doit déjà Les océans de plastiques) programmé mardi 3 février sur Arte, mais aussi sur Télérama avant. Après le marché du carbone, véritable droit à polluer, les financiers des fonds de pension, multinationales et banques, pourtant déjà connus pour certains d’entre eux, par les services financiers du monde entier pour le scandale des subprimes, vont nous inventer le droit de tuer les dernières ressources naturelles animales ou végétales. Le principe en est très simple et désormais habituel : on peut dorénavant acheter des parts de rhinocéros, de barrière de corail, etc. Et comme pour les copains de Macron, Sapin et Hollande, et le jeu de l’offre et de la demande étant la loi de la marchandisation, tout ce qui est rare est donc cher, ils ont plutôt tendance à organiser leur rareté afin de spéculer sur la bête.
Pfffffff ! Que vont-ils nous inventer encore ? Parier sur nos vies ?
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